Le fleuve a dit:
- où as-tu croisé mes flots ? Moi, pareil à la comète cherchant refuge sur terre à la main qui tâte la lumière je hisse la source sur un remous je creuse les jours Abdelamir Chawki, Paroles
du fleuve.
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A Bernard Waller,
mon ami depuis toujours. A Anne-Frédérique Marquant, dite ici Anhérik, ma "belle-fille, l'une des âmes (lumière fusil) de mon livre Simulation, livre dont les combinaisons (non systématiques) ouvrent depuis des anecdotes (dont j'ai conservé dans cet "extrait" l'émotion inexplicite) à l'Universel que je DÉSIRE. Hubert Lucot, Géographies
d'états persistants vers le bord de l'eau.
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Senteurs - à plein visage les reçoisEn solitude, je demande à prendre pleine mesure de cette liberté qui n'est surtout pas pouvoir sur moi-même mais errance. Ai-je vraiment voulu m'enraciner ? Les vents me
parlent
Pourtant... Il est un chant étrange, que seule je ne
puis retrouver. Il me
J'ai conscience de fausser le poidsLa quiétude crée dans l'instant une impatience; rien ne bouge assez. Mais peut-on requérir les transhumances d'autrefois et d'ailleurs, la sécheresse des drailles ? Là-bas, sur le plateau où nul ne tend plus de harpe éolienne, qu'y a-t-il encore à voir, à pétrir ? Tresser un panier d'herbe s'apprend-il mieux que
C'est l'heure où la nuit s'installe dans
du mauve. La ville
Effet singulier que cette lumière accrochée
à rien qu'à la nuit tombante.
Dominique Simoni, Suite
en douce.
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